“L’ensemble de nos services reprend ce matin : tous les bus circulent normalement”, indique le TEC Liège-Verviers ce lundi, qui ajoute que “la direction regrette le caractère non préavisé du mouvement initié jeudi 23 et poursuivi jusqu’au dimanche 26 janvier mais comprend le motif qui l’a généré. Le TEC condamne fermement tout acte de violence à l’encontre de son personnel exerçant une mission d’intérêt public.”
A l’entame du week-end, le bourgmestre avait commenté la grève des chauffeurs de bus liégeois, entamée sans préavis jeudi et écrit un courrier à l’Administrateur général du TEC, Jean-Michel Soors.
Willy Dameyer y déplorait les agressions “dont les chauffeurs du TEC sont trop souvent victimes” et condamnait fermement également l’arrêt brutal, rappelant que les mouvements de grèves spontanés pénalisent fortement les utilisateurs n’ayant aucune autre solution de transport.
Le bourgmestre a aussi souligné que les étudiants du supérieur sont en période d’examens et que le bus reste, pour la plupart, leur unique moyen de transport… et rappelé le dispositif d’appel urgent mis en place à son initiative, il y a plusieurs années, entre la zone de police de Liège et le TEC Liège. “Dès qu’une agression est signalée à la police par ce dispositif, une priorité est donnée à l’intervention et toutes les forces de police sont mobilisées immédiatement pour converger vers le lieu de l’incident le plus rapidement possible. À ce stade, les services de police n’ont pas trace d’un appel urgent via ce dispositif concernant les événements récents qui ont occasionné l’arrêt brutal du service. (…)La zone assure très régulièrement une présence policière sur et aux alentours des terminus du centre-ville et des opérations « coup de poing » sont régulièrement organisées par la police locale. Une opération de ce type est prévue dans les jours qui viennent. D’autres opérations semblables sont menées par la Police fédérale et ce, sur l’ensemble du territoire de la province.”
Les raisons de ce mouvement, qui a mis à l’arrêt 109 lignes de bus étaient en lien direct avec une agression, il y a deux semaines, sur la ligne 67. Cinq personnes en défaut de de titre de transport ont refusé de se mettre en ordre et frappé violemment la cabine du conducteur… qui a éclaté.
Autre fait, déclencheur: jeudi soir, c’est un conducteur mal stationné qui a ensuite effectué des manœuvres périlleuses pour ne pas laisser passer le bus.
Au total, pas moins de 40 agressions ont été constatées depuis septembre 2024. Les chauffeurs réclament plus de sécurité.
Le bourgmestre rappelle qu’il est disponible pour une rencontre en vue d’une adaptation ou d’une amélioration des mesures prises.
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