Comme nous vous l’avions signalé, ça avait déjà été le bazar lundi pour les milliers d’automobilistes qui circulent au centre de Liège en fin de journée. Cela à cause d’une panne technique de la signalisation rapportée par la SOFICO, qui avait entraîné la fermeture de quatre accès à l’autoroute au niveau du tunnel de Cointe… entraînant des files d’embouteillages un peu partout. Et cela empire avec les travaux actuels dans le cadre de la construction du tram.
Hier matin, c’était rebelote ! La SOFICO fermait quatre accès sur la liaison E25-E40 (A602), temporairement, suite à une panne survenue au niveau de la signalisation dynamique qui permet de gérer le trafic. Cela a provoqué d’énormes bouchons et de gros retards jusqu’au déblocage de la situation après 10h, pour les personnes se rendant au travail ou à l’école en voiture. Or, le problème revient souvent, comme vous avez pu le lire quelques fois dans Today in Liège.
Est-ce normal que le centre de Liège soit paralysé de façon récurrente, pour le même type de panne, et que les Liégois(es) doivent en accepter les conséquences sans broncher ? Les responsables de la SOFICO (Société de Financement Complémentaire des infrastructures) ne sont-ils pas tenus de trouver une solution au problème?
“Lorsqu’un incident survient sur la liaison, un ‘scénario’ spécifique doit être activé par un opérateur du Centre de permanence Tilleuls. Un scénario est une série d’équipements (entre 300 et 400) qui sont activés simultanément. Il permet de réagir de manière particulièrement rapide. Les panneaux fonctionnaient donc, mais pas l’activation des scénarios. Les équipements devaient donc être activés manuellement un à un ce qui nécessiterait trop de temps en cas d’incident sur la liaison. Lors de ce type de panne, il est donc prévu que ces 4 accès majeurs soient fermés d’office dans l’attente de la remise en état du système“, explique Héloise Winandy.
“Ces pannes sont ici particulièrement visibles en heures de pointe mais le matériel de commande est en cours de remplacement progressif depuis 2 ans”, ajoute la porte-parole de la SOFICO. “Ce remplacement est progressif car si nous devions le remplacer simultanément cela impliquerait une fermeture de longue durée de la liaison. Nous souhaitons évidemment assurer le maintien du trafic et effectuons donc un remplacement progressif. Ce plan de remplacement doit encore s’étaler sur les 3 prochaines années.”
En attendant le remplacement complet du matériel défectueux, espérons que les opérateurs de la SOFICO trouveront des solutions intermédiaires pour ne pas bloquer toute la ville, confortablement assis dans leurs sièges de la salle de commandes pendant que tout le monde klaxonne.
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