Le conseil communal a adopté lundi un nouveau règlement sur l’abattage des arbres et des haies sur le territoire communal. Il s’inscrit dans une volonté de réussir une transition climatique en replantant des arbres mais aussi en préservant ceux qui existent. Cela, après que nombre d’entre eux ont été abattus et vont l’être encore ces derniers temps, dans le cadre de projets immobiliers ou de la construction du tram.

Nul ne pourra abattre un arbre de plus de trois mètres de haut ou modifier sa silhouette sans autorisation préalable écrite délivrée par le collège communal. Il est également interdit de porter atteinte au système racinaire: imperméabilisation des terres ou décapage sur plus de 20 centimètres de profondeur, section des racines, enfouissement du collet, usage de produits chimiques, … Chaque arbre isolé abattu devra être compensé par la plantation d’arbres proportionnellement à la surface de canopée supprimée.

Le nouveau règlement précise également qu’il est interdit d’abattre ou arracher une haie ainsi que de supprimer un espace vert sans autorisation.

Plus simple qu’une demande de permis d’urbanisme, la procédure (avec réponse dans les 30 jours) nécessitera de compléter un formulaire et de joindre un plan d’implantation avec le repérage des arbres et haies concernés ainsi qu’une photo de l’arbre dans son ensemble. Au cabinet de échevin de la Transition écologique, Gilles Foret, l’on nous indique qu’elle sera gratuite alors que le procédure urbanistique coûtait 50€. Ce règlement entrera en vigueur dès approbation par la ministre Tellier, qui a la conservation de la nature dans ses attributions. Les contrevenants s’exposeront à une amende administrative de 247,89 euros.


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