On le sait, les systèmes “cashless” se généralisent sur les festivals belges. Aux Ardentes 2024, dans 15 jours, l’introduction d’une monnaie spécifique appelée “Flammes” remplacera l’euro. Une Flamme valant 1,25 euro. Mais la nouvelle n’est pas super bien accueillie par tous.
La conversion complique en effet les calculs pour de nombreux festivaliers, qui expriment leur mécontentement sur Instagram notamment. Les critiques pointent la confusion et l’augmentation des coûts engendrées par ce système. Certains pensent en effet que l’objectif des organisateurs est de les faire dépenser plus en boissons sans qu’ils ne s’en rendent compte. En effet, à chaque fois qu’ils penseront dépenser 1 euro en payant 1 Flamme, cela leur coûtera en réalité 25 centimes de plus.
D’autres pointent que le festival est déjà assez cher comme ça: le ticket journalier est à 110€ cette année et le pass 4 jours à 292€ (337€ avec le camping). “C’est une somme qui est en augmentation. Elle est en augmentation parce qu’effectivement il a monsieur Ladreit de Lacharrière (un milliardaire français, ndlr) de Fimalac qui a récheté des parts dans ce festival. Mais depuis 2023, il y a aussi Live nation. Et quand Live nation rentre dans le le le capital de grandes entreprises comme ça, effectivement, souvent ça se traduit par une augmentation des tarifs“, relevait lundi la conseillère communale (Vert Ardent) Elena Chane-Alune dans les débats sur les subsides communaux au festival.
Un autre problème réside dans le système de rechargement et de remboursement des Flammes. La recharge minimale est de deux Flammes (2,50 euros), et les recharges doivent se faire par paliers de quatre Flammes (8, 12, 16 euros, etc.). En cas de rechargement excessif, les festivaliers peuvent récupérer leur solde restant, mais des frais de remboursement de trois Flammes (3,75 euros) sont appliqués, justifiés par les organisateurs comme nécessaires pour vérifier chaque remboursement. Ce système est perçu par beaucoup comme une complication et une source d’inconvénients financiers, détournant l’objectif initial de simplifier et améliorer l’expérience du festival.
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