Fin 2020, le plan stratégique annuel de l’Intercommunale d’Incendie de Liège et Environs (IILE) évoquait la possibilité d’un déménagement de la caserne des pompiers actuellement située rue Ransonnet. La multiplication des embouteillages au centre-ville et le fait que la Province reprend depuis lors à sa charge une partie du financement communal des zones de secours fait évoluer la réflexion sur l’emplacement actuel.
Il s’agirait de “passer du modèle centralisé actuel (avec un grand nombre de fonctions localisées à la caserne Ransonnet) vers un modèle décentralisé (avec déplacement vers la périphérie des fonctions dont la localisation en centre-ville constitue un handicap)“, note le plan. Cela nécessiterait de revoir l’ensemble des flux physiques et créerait sans doute de nouveaux besoins logistiques. Le bâtiment de la rue Ransonnet ne serait pas totalement abandonné et certains équipements y seraient maintenus. Au niveau provincial, un déménagement plus en périphérie améliorerait la cohérence et la solidarité territoriales et conduirait à une mutualisation des moyens humains, matériels et financiers.
Si la réflexion s’amorçait à peine, elle pourrait néanmoins s’accélérer. Selon SudPresse, le rapport d’une société d’inspection, remis il y a quelques jours, montre que 75 % des 35 échantillons et 5 frottis sur 22 provenant de la caserne contiennent des fibres d’amiante. Elle sont notamment situées dans le plafonnage des salles, corridors et bureaux. Les travaux en cours ont donc été stoppés afin d’éviter la dispersion de cette amiante. Mais si les travaux ne sont plus permis à l’avenir, d’autant qu’il est difficile de condamner de grandes parties de la caserne (en activité 24h/24) pour un désamiantage éventuel, la question d’un déménagement va se faire plus pressante.
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