Il y a une semaine, un doctorant en économie et assistant de cours de HEC a été arrêté à l’ULiège après que l’on a découvert qu’il il cachait des caméras dans les toilettes des filles.

L’organe des étudiants de l’université de Liège, la Fédé, à réagi par rapport à ce “récent scandale de voyeurisme” qui est vu par ses représentants comme “la consécration d’une vague d’atteintes à la pudeur dont sont victimes les étudiantes de notre Université”. La Fédé, qui manifeste son soutien aux différentes victimes, se réserve le droit de se constituer partie civile dans cette affaire et demande des actions fortes afin de mettre un terme à “une escalade hors de contrôle”.

Pourquoi ? “Si le vol d’images intimes constitue une ignominie en soi, il vient également ponctuer une série d’attentats à la pudeur qui ont entaché notre Université depuis le début de l’année académique. Elle a débuté par la masturbation d’un homme dans les parkings universitaires, en passant par des photographies scabreuses depuis des buissons, lors de la Garden HEC.
La question que les étudiants ont sur toutes les lèvres est la suivante : « quand cela s’arrêtera-t-il ? À quelle prochaine agression, et de quelle ampleur, les étudiantes doivent-elles s’attendre vis-à-vis de leur intégrité et de leur intimité ?”, a affirmé la fédération des étudiants via un communiqué.

Et de demander que des actes concrets soient posés, auxquels elle se dit prête à participer, non afin de réparer les dégâts, mais pour “lutter ardemment contre et en prévention de ce sentiment d’insécurité auquel les étudiants sont confrontés“.


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