Mardi, en commission de l’aménagement du territoire, de la mobilité et des pouvoirs locaux, le député Dodrimont (MR) interrogeait le ministre Desquesnes (Les Engagés) sur la situation du tunnel de Cointe, qui s’appelle plus adéquatement la liaison autoroutière E25-E40/A602. Et de demander pourquoi la vitesse y est toujours limitée à 50 km/h.
Ce dernier a expliqué que les travaux sur la signalisation dynamique ne sont pas encore terminés (notamment à cause d’nouvelle directive européenne nécessitant davantage d’investissements) mais que lorsqu’ils le seront, les nouveaux équipements permettront effectivement une modulation de la vitesse.
“Il sera donc techniquement possible d’adapter les limitations de vitesse en fonction du trafic et des incidents éventuels. (…) J’ai donc demandé à mes services de me faire une proposition qui tienne compte de deux impératifs à mes yeux essentiels : d’une part, la fluidité du trafic et, d’autre part, la sécurité des usagers. J’attends d’eux qu’ils me fassent une proposition d’évolution du tunnel et de limitation de vitesse. J’espère que ce sera opérationnel le plus tôt possible en 2025”, a annoncé François Desquesnes.
Aux moments de forte densité de trafic, la limitation resterait à 50 kmh. Mais pendant la nuit et les heures creuses, on pourrait autoriser 80 km/h (avec un maximum de 60 km/h pour les poids lourds).
Une vitesse variable, sur le même principe, pourrait également être appliquée sur l’autoroute A3 entre Loncin et Cheratte où la limitation reste fixée à 90 km/h.
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