Pour sa dernière saison à Liège, le directeur musical, Gergely Madaras, a souhaité offrir “un bouquet final à la mesure de sa gourmandise musicale, dont son orchestre est la star”. La programmation est donc assez emballante, avec un bouquet de grands classiques dont la Symphonie n°2 de Brahms, la “Résurrection” de Mahler et la “Symphonie du Nouveau Monde” de Dvorak. A la fin de l’année: Casse-noisette (Tchaïkovski) pour Noël et Le sacre du Printemps (Stravinski). En tout, 163 concerts sont programmés.
Le thème de cette saison 2024-2025 étant les sensations fortes, Aline Sam-Giao, la directrice générale de l’OPRL, y traduit la promesse “qu’il se passera vraiment des choses dans la salle cette saison“. Il est à noter, au passage, que le bar et la billetterie ont été rénovés, qu’un parking vélos a été ajouté, et que l’accueil des personnes à mobilité réduite a été amélioré.
Une saison représente 100.000 places de concert, avec beaucoup d’abonnés liégeois mais aussi des publics assez variés qui se déplacent notamment pour la programmation OPRL+, ces concerts où l’orchestre s’allie à la modernité des autres arts. Vu le succès, ils seront systématiquement dédoublés. Au menu: les bandes originales de films de Spielberg composées par John Williams, le Ring sans paroles de Wagner (condensé de sa Tétralogie en 65 minutes), les chansons du groupe Dan San transfigurées par des orchestrations inédites et un florilège des meilleures comédies musicales anglaises et américaines. Avec aussi de la danse hip-hop.
Pour sa première saison, la directrice générale aura le plaisir d’emmener son orchestre à l’inauguration du tram mais aussi à la Nocturne des Coteaux de la Citadelle annulée quatre années de suite et dont on annonce donc le retour le premier samedi d’octobre. Un pass “danse”, en collaboration avec l’Opéra Royal de Wallonie-Liège et le Théâtre de Liège est par ailleurs annoncé pour la saison d’après (25-26).
Les dimanches en famille s’étoffent quant à eux avec 6 concerts en 24-25 au lieu de 5, désormais répartis en deux propositions. Pour les 6 à 9 ans, 3 concerts « Pizzicato » associés à des créations originales et accessibles: le Beat-Box, le dessin numérique et un duo de siffleurs, chanteurs d’oiseaux. Et pour les 8 à 12 ans, 3 concerts « Maestro » pour se plonger dans les essentiels du classique (Casse-noisette de Tchaïkovski, les Tableaux d’une exposition de Moussorgski/Ravel et la Symphonie « du Nouveau Monde » de Dvorák), avec une présentation éclairée et passionnante. Mais les tickets pour les enfants, gratuits jusqu’à présent pour les moins de 16 ans, deviennent désormais payants.
La présentation complète de la nouvelle saison se trouve ici.
Aline Sam-Giao (Photo: Anthony Dehez)
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