Il reste quelques places mais c’est presque complet. A partir de ce soir, l’Opéra Royal de Wallonie-Liège ouvre sa saison en fanfare, pour six dates, avec un chef d’œuvre figurant parmi les opéras les plus joués dans le monde. Partie de la trilogie populaire de Verdi (avec Rigoletto et Il Trovatore), la Traviata est l’un des opéras recelant le plus d’airs connus tels que “Libiamo ne’ lieti calici”, “Noi siamo zingarelle” (Chœur des bohémiennes), …
Ce drame romantique marqua le public dès sa création, à Venise, Teatro La Fenice, le 6 mars 1853. Aux dires de l’équipe technique de la maison, les décors créés ici par Thaddeus Strassberger sont sublimes. Du public qui a pu assister à la répétition générale hier ressort l’appréciation de décors et de costumes somptueux. Et c’est clair qu’il fallait mettre le paquet pour surprendre les connaisseurs de ce grand classique mais aussi ravir celles et ceux qui le verront pour la première fois. Le public ne devrait donc pas être déçu, d’autant que la prestation vocale d’Irina Lungu, dans le rôle de Violetta,est, dit-on, à couper le souffle.
La soprano russe, l’une des interprètes actuelles de référence de ce rôle, foule pour la première fois la scène de l’opéra de Liège: “C’est un rôle très exigeant sur le plan vocal et pour l’aborder, il faut des bases très solides. Mais le véritable défi de ce personnage est d’être intense, cohérente et convaincante tout au long de la représentation. Chaque syllabe, chaque mot, chaque note signifient quelque chose et il ne faut jamais se laisser distraire, jamais se déconnecter, de la première à la dernière note. Violetta a tellement de facettes différentes : il faut exprimer tous ses sentiments à travers sa propre âme, son propre coeur et sa propre voix, et ce à chaque seconde, à chaque syllabe et à chaque nuance.”
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