La police locale et des services communaux compétents ont constaté qu’il est de plus en plus fréquent de retrouver sur la voie publique des capsules métalliques vides de protoxyde d’azote. Employé avec de l’oxygène comme anesthésique et antalgique en anesthésie, chirurgie ou en odontologie (en mélange équimolaire avec de l’oxygène), il est aussi appelé gaz hilarant lorsqu’il est utilisé comme drogue récréative aussi en l’inspirant dans des ballons gonflables. Une pratique qui s’est répandue auprès d’un certain nombre de jeunes, dont des mineurs d’âge.
Or il est démontré que l’inhalation du protoxyde d’azote peut provoquer des hallucinations, des arythmies ou encore des pertes de connaissance. Mais les autorités communales estiment aussi que, nonobstant le danger pour les personnes qui s’y adonnent, cela représente aussi un problème pour les autres usagers de la voir publique du fait des risques évidents d’accidents. De plus, “cet usage détourné du protoxyde d’azote est constitutif de différents troubles à la propreté, à la tranquillité et à la sécurité publiques“, estiment les autorités.
Un nouveau règlement communal va donc être voté ce lundi pour interdire la détention et la vente de capsules de gaz hilarant ou de toute substance analogue dans tout établissement accessible au public, en ce compris les magasins de nuit et les débits de boissons fixes ou ambulants lorsqu’elle se fait dans un cadre manifestement récréatif ou problématique.
Le non-respect des interdictions sera passible d’une amende administrative d’un montant maximum de 175 euros, portée au double en cas de récidive et de la fermeture administrative de l’établissement qui en vendrait, à titre temporaire ou définitif. Il est à noté que la vente et l’utilisation de protoxyde d’azote pour l’industrie agroalimentaire pour les appareils de pâtisserie (siphons à chantilly) reste autorisée.
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