Dans le cadre du nouveau marché avec JCDecaux, une rénovation complète de tous les abribus de la ville a été entamée (raison pour laquelle vous pouvez constater que nombre de ceux-ci n’ont actuellement plus de vitre). C’est ainsi qu’en avril dernier sont apparus des bancs pourvus de dispositifs anti-SDF, soit deux barrettes ressemblant à des accoudoirs très bas censés empêcher une personne de s’allonger.
Malgré une demande immédiate de l’opposition (PTB, Ecolo) que ces dispositfs soient enlevés, Willy Demeyer avait refusé, s’appuyant sur “une tendance relevée partout en Union Européenne”, et rétorquant que les abribus sont faits pour les usagers du TEC et que le rôle du politique est d’éviter que les sans-abri doivent y dormir.
Cette semaine, Liège a rappelé sa volonté de mettre en œuvre le plan communal de lutte contre la pauvreté au travers de ses marchés publics. Dans ce cadre, le conseil communal a ainsi voté, en séance publique (le MR n’a pas participé au vote), une motion par laquelle il “s’engage à exclure toute clause dans ses futurs marchés publics qui pourrait aller à l’encontre des objectifs du plan communal de lutte contre la pauvreté“.
Si les abribus ne sont pas cités dans la motion, cet engagement ressemble à un mea culpa, selon le PTB qui le rapporte aux récents accoudoirs sur les bancs dans les abribus TEC. Toutefois, les bancs “anti-SDF” déjà installés resteront en place. Mais la cahier des charges pour le futur tram pourrait être revu.
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