En octobre, nous expliquions que l’agence BETCENTER située rue Surlet 27, dans le quartier d’Outremeuse, s’était opposée au refus du renouvellement de sa convention avec la Ville. Et donc à sa fermeture. Cela, dans le contexte d’une volonté de imitation importante du nombre de salle de jeu sur le territoire communal. En effet, il y a actuellement 26 agences de paris à Liège. Ce qui est tout de même assez conséquent. Et les autorités communales ont constaté que plusieurs d’entre elles se situent à proximité d’établissements fréquentés par les jeunes (écoles, maisons de jeunes…). Début septembre, une circulaire visant à empêcher la présence de ces agences à proximité de ces établissements a été votée par le conseil communal et est donc d’application. Elle est conforme à à la loi du 7 mai 1999 relative aux jeux de hasard.

En vue du conseil communal de la mi-janvier, le sort de l’agence de la rue Surlet semblait scellé puisque le conseil communal devait normalement voter le refus de conclure, avec la SA BETCENTER GROUP, la convention devant lui permettre de solliciter une licence de classe F2 auprès de la Commission des jeux de hasard (en vue d’exploiter un établissement de jeux de hasard de classe IV). C’était indiqué tel quel dans l’ordre du jour.

Mais, surprise, cela ne l’a pas été et, au conseil communal de ce lundi, le conseil se verra proposer de voter… l’autorisation de licence au motif que l’établissement ne se trouve pas à proximité d’établissements d’enseignement, d’hôpitaux ou d’endroits fréquentés par des jeunes.

Que s’est-il passé?
Selon nos informations, la Ville a été forcée de revoir sa décision car le propriétaire de l’agence a fait constater par huissier de justice que son établissement ne se situait pas (à quelques mètres près) à moins de 150m à pied des établissements scolaires visés dans la circulaire. En outre, il met en avant le fait que son agence de paris n’est pas directement sur un chemin de passage des étudiants. Devant le risque de se retrouver devant le tribunal (et face à une décision de justice qui lui imposait de se positionner), et estimant avoir des chances de perdre le procès, les autorités communales ont donc finalement accordé une autorisation d’exploiter.


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