Dans un communiqué, il se dit déçu après plus de 10 années de militantisme. Les griefs vis à vis de son ancien parti (Défi) sont multiples, à commencer par une gestion du parti déficiente liée, selon lui, à une absence totale de démocratie participative au sein des instances, à un management archaïque et à de petits jeux d’influence médiocres “sous le regard souvent bienveillant de la direction“.
Il regrette aussi les initiatives qui ont été prises pour désorganiser la section liégeoise du parti qu’il avait construite petit à petit avec une équipe de militants convaincus et impliqués “dans le but peu avouable de faire place à une (très) proche du Président“. François Pottié affirme que sur les 7 élus dans les 3 plus grandes villes wallonnes, quatre ont aujourd’hui fait défection comme lui.
Enfin, celui qui compte siéger désormais comme indépendant parle d’un parti sans stratégie, qui n’a pas d’avenir en Wallonie. et qui s’éloigne de ses convictions (laïcité de l’Etat, militance francophone et wallonne, démocratie participative, …)
“Au cours de la prochaine législature, je n’exclus pas de rejoindre un autre parti du Conseil communal de Liège, en phase avec mes convictions politiques ou de lancer un mouvement citoyen réellement participatif. Quelque soit le nouveau chemin emprunté, ma boussole sera toujours la défense de notre belle Principauté de Liège et de ses habitants“, conclut François Pottié.
Du côté de Défi, l’intention est de récupérer le mandat du conseiller liégeois au profit de sa 1ère suppléante, Camille Périlleux. Deuxième de liste, elle avait réalisé un score comparable aux communales de 2019. Le parti affirme par ailleurs qua F.Pottié faisait l’objet d’une procédure disciplinaire à la demande d’autres élus Défi de la province.
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