La Société de Gestion du Bois Saint-jean, qui gère le Country Hall, est en liquidation. La dissolution a été décidée par l’assemblée générale le 30 septembre. Créée en 1970 par l’ancien président du Standard Roger Petit pour y installer son équipe de basket, cette infrastructure située au Sart-Tilman, qui sert à la foi de salle de spectacles (7000 places) et de hall sportif n’a pas réussi à trouver un modèle de fonctionnement viable, malgré des travaux d’amélioration acoustique et de rehaussement effectués il y a une quinzaine d’années. Il faut aussi dire que l’endroit n’est pas correctement desservi par les transports en commun.

Le coût du loyer que la société anonyme devait payer à l’intercommunale Ecetia était passé d’1,7 à 2 millions en 2019 et, avec le peu d’activités programmées en plus des activités de Liège Basket qui paie un loyer dérisoire, c’était trop lourd à payer.

Sous la maîtrise des Liquidateurs désignés, la société poursuivra toutes ses activités statutaires jusqu’au 30 juin 2022, date à laquelle la Fédération Wallonie-Bruxelles récupérera la pleine propriété et la gestion des biens du Bois Saint-Jean (hors partie « Standard de Liège » ) en ce compris de Country Hall de Liège. Mais qu’en fera-t-elle ? Les 75 millions d’argent public qu’elle y a investis pourront-ils être récupérés?

Plusieurs options restent possibles, qui sont actuellement soupesées. La vente ou la concession à un privé, une relance avec redynamisation de l’outil toujours dans la sphère publique ou une démolition. Cette localisation pourrait intéresser des promoteurs immobiliers ou même l’université qui pourrait y voir une opportunité d’étendre son campus sans devoir encore abattre des arbres, de même que le CHU qui s’étend avec toute une série de travaux.


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