Il avait été menacé de fermeture définitive, après avoir été fermé plusieurs fois, dont un mois fin 2022 sur ordre du bourgmestre, pour trouble à l’ordre public. Ce petit café alternatif, situé rue Saint-Barthélemy, propose depuis une douzaine d’années, en mode associatif, des soirées animées avec karaoké, des expos, de petits concerts,… Naturellement, une telle activité n’est pas sans bruit pour le voisinage, surtout en été lorsque l’on se rassemble dans la rue.

Derrière ces mesures de police administrative, on retrouve le problème récurrent en Cité ardente: choisir entre une caractéristique vie animée au centre-ville et le droit des habitants -même minoritaires- à vivre et dormir tranquillement chez eux. Le bourgmestre, lui, assume privilégier la fonction logement de certains quartiers, sans toutefois vouloir tuer toute vie culturelle et des endroits plus festifs comme le Carré.

Si le Cupper Café repose sur une communauté qui le soutient activement, la pression des riverains tenant à leur tranquillité est forte. Au conseil communal du 25 juin, Sarah Pierre (Les Engagés) a de nouveau interpellé le bourgmestre à propos du tapage nocturne occasionné par deux cafés dans le quartier Saint-Barthélémy, dont le Cupper Café. “Au dernier Conseil, il a annoncé avoir rouvert le dossier. Pourriez-vous s’il vous plaît nous informer des développements survenus depuis et nous dire quelles sont les prochaines étapes envisagées?“, a-t-elle demandé.

En l’absence du bourgmestre, occupé avec l’incendie de la tout Kennedy, l’échevine Maggy Yerna (PS) a précisé que les nouvelles nuisances générées par ce café engendrent l’ouverture d’une nouvelle procédure. “Sur base des rapports de police qui seront établis, le bourgmestre prendra une mesure afin de faire cesser les nuisances constatées.


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