Entendu lors de la commission Publifin, en mars 2017, Stéphane Moreau avait annoncé la mort de Proximag. L’Avenir Advertising a annoncé aujourd’hui qu’il envisage d’arrêter ce journal toutes boîtes créé début 2013 et diffusé à l’échelon local dans les villes en communes. Une procédure d’information et de consultation a été entamée avec la délégation syndicale.
Le processus de vente du pôle presse de Nethys lancé en février 2020 n’a pas permis de retenir un candidat pour reprendre l’activité « toutes-boîtes », contrairement aux activités d’Editions de l’Avenir (L’Avenir) et de L’Avenir Hebdo (Moustique) qui devraient être reprises par IPM Group SA.
“L’intention de mettre fin à cette activité est la conséquence de la situation financière de l’entreprise et du fait qu’il ne semble plus exister de modèle économique pour la presse périodique gratuite « toutes-boîtes »”, regrette le communiqué de Nethys. Les annonces « papier », principale source de revenus et d’intérêt pour les lecteurs, sont aujourd’hui largement remplacées par des annonces en ligne. En outre, les commerçants locaux sont moins enclin à acheter de la publicité face aux difficultés qu’ils rencontrent à cause de la crise Covid.
Depuis plusieurs années, les parts de marché de la presse gratuite sont en diminution importante et constante tant au nord qu’au sud du pays et le secteur est structurellement en perte, pris en tenaille entre ses recettes en baisse et des coûts d’impression et de distribution constants, voire en augmentation. Proximag présente ainsi depuis plusieurs années déjà un résultat négatif.
La délégation syndicale de l’entreprise a été informée et sera consultée dans les meilleurs délais sur l’ intention de la société d’arrêter l’activité Proximag et de procéder à un licenciement collectif en limitant toutefois l’impact social.
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