Le Standard a ramené trois points inespérés de son déplacement à l’Antwerp ce dimanche à l’issue d’un match complètement fou marqué une fois de plus par des bagarres et des exclusions une semaine après les événements provoqués au Beerschot et à Sclessin par les supporters. C’est la première victoire des Liégeois sur le sol anversois depuis le retour du club flamand parmi l’élite en 2017.
Si l’entraîneur Luka Elsner s’est montré satisfait de la réaction de ses joueurs, qui étaient menés au score 2-1 quelques minutes avant le coup de sifflet final, il n’a pas vraiment été question de football lors de la rencontre.
Cette fois, ce sont les joueurs qui ont contribué à véhiculer une mauvaise image du football. Avec une première bagarre générale déclenchée après la première mi-temps entre Seck et Amallah, ce dernier expliquant qu’il avait été victime d’injures racistes. Puis une deuxième bagarre au début du temps additionnel suite à un accrochage entre BAtzaille, auteur d’une claque sur Sissako, et Pavlovic qui a crocheté ce premier. Une troisième enfin au coup de sifflet final.
Des scènes qui ont entraîné trois expulsions (Seck, Bataille et Pavlovic) ainsi que deux avertissements (Amallah et Nkounkou).
La première mi-temps s’était plutôt bien déroulée pour les Liégeois, qui ont montré de belles choses, sans qu’ils aient été capables d’ouvrir le score. Au retour des vestiaires, en supériorité numérique, c’est Laifis qui inscrit le premier but à la 57e, avant que tout s’enchaîne.
L’Antwerp égalise à la 66e puis prend l’avantage dix minutes plus tard. Ce n’est qu’en fin de rencontre que le Standard parviendra à se sortir du guêpier anversois grâce à une réalisation de Carcela et de Muleka, à la 87e et à la 89e.
Avec 23 points au classement, les Liégeois sont 10e, à 6 points à peine du barragiste.
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