Un mois après la catastrophe des inondations qui ont ravagé ses ateliers, la Chocolaterie a trouvé des solutions pour assurer son avenir. Pour ce qui est du chocolat en lui-même, produit chez Callebaut près de Bruxelles selon des recettes particulières, il n’y a pas eu de conséquences. Mais pour ce qui est du fourrage, du moulage et de l’emballage, c’est la cata.

L’entreprise, qui travaille depuis 1976 avec les mêmes machines et moules (améliorés au fil du temps) pour ses bâtons si caractéristiques, a été contrainte de dire adieu à son matériel historique et à son atelier, devenus inutilisables. Les dégâts sont colossaux et la production ne pourra pas redémarrer avant, au plus tôt fin mars 2022. En attendant de réaliser les réparations nécessaires, d’acquérir de nouveaux équipements et de relancer la production à Vaux-sous-Chèvremont, des solutions temporaires ont été trouvées pour assurer la production des chocolats. Des contrats de location ont été signés avec plusieurs infrastructures de production en Belgique, pour venir s’y installer avec ses propres matières premières, en attendant de pouvoir revenir à Vaux.

Grâce à la solidarité des collaborateurs de la chocolaterie et de leurs réseaux, la production des gaufres fourrées et de Liège est elle aussi assurée pour le reste de l’année. Elle se passera dans les locaux d’une boulangerie-pâtisserie de la région d’Andenne. Si l’objectif est de fournir les mêmes produits qu’avant au niveau de la qualité et du goût, cette adaptation provisoire fera que les tablettes seront légèrement différentes visuellement, en raison des nouveaux moules.

Reste la dimension financière. La perte des stocks à Vaux-sous-Chèvremont, l’absence d’activités, la réparation des bâtiments (ainsi que la location des temporaires) et le rachat machines auront un coût estimé à neuf millions d’euros. L’assurance ne remboursant que 10%, il reste reste 7 millions à financer. Les différents partenaires et la Région ont été sollicités.

Traduisant tout le courage et la détermination nécessaires pour se remettre d’une telle épreuve. C’est grâce à la solidarité de tous et de toutes les belles valeurs qui en ont émergé que la chocolaterie liégeoise a pu y faire face. Avec l’ambition d’incarner dans le monde du chocolat une approche entrepreneuriale basée sur la convergence d’intérêts pour bâtir un monde équitable et durable, la chocolaterie liégeoise continue(ra) de transmettre son amour du chocolat, en plaçant l’humain et la planète au centre de ses décisions“, concluent ses responsables.


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