Des maîtres de la Renaissance jusqu’aux mouvements d’avant-garde, en passant par de grandes figures internationales (Ingres, Monet, Pissarro, Picasso, Chagall, Arp, Magnelli, Debré, Hantai, Monory, Gilbert & George…), l’exposition “Liège Chefs-d’œuvre” propose un voyage à travers les œuvres-phares de la collection du musée des Beaux-Arts de Liège. Les artistes belges ne sont pas en reste : Constant Permeke, James Ensor, Emile Claus, les surréalistes René Magritte et Paul Delvaux, Pierre Alechinsky, Marthe Wéry, pas plus que les Liégeois Lambert Lombard, Gérard de Lairesse, Léonard Defrance, Jean Rets …

Inédite, cette exposition – présentant plus de 200 peintures et sculptures – le sera à plus d’un titre. Depuis la réouverture de La Boverie en mai 2016, de nombreuses œuvres, fragilisées par le temps ou demeurées en réserve, n’avaient plus été montrées depuis longtemps. Avec quelques focus particuliers, sur certains artistes et courants artistiques: Henri Evenepoel, Rik Wouters au talent lumineux, James Ensor l’insaisissable, Pol Bury et ses sculptures mobiles, le mouvement Cobra, en passant par une évocation de la sidérurgie du bassin liégeois à travers les regards d’artistes des 20 et 21e siècles.

Enfin, grâce à un prêt issu de collection privée, le Musée de la Boverie reçoit en prêt pour dix ans – éventuellement renouvelables, quatre œuvres d’artistes à la renommée mondiale: deux de Kasimir Malevitch (Réalisme pictural d’une paysanne en deux dimensions – Machine à coudre), une de Pablo Picasso (Deux têtes) et une de Robert Delaunay (Formes circulaires).
Les quatre œuvres se situent dans une période très courte, de 1909 à 1915, témoins de l’intérêt du collectionneur pour des courants stylistiques d’avant-garde, émergeant en ce début du XXe siècle : le cubisme, le futurisme et le suprématisme russe.

Elles constitueront une des surprises majeures de ce nouvel accrochage visant à mettre en lumière la richesse des chefs-d’œuvre de la Ville“, se réjouit le bourgmestre. La Ville se voit confier gratuitement ces toiles d’une valeur estimée à 17 millions d’euros, à condition de les exposer de manière quasi-permanente au public.


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