La Meuse nous apprend ce matin que les Liégeois de l’arrondissement de Liège semblent mieux tenir la forme que les autres Belges en matière de perpétuation de l’espèce. En effet, si le pays – comme d’autres industrialisés – connaît depuis une dizaine d’années une légère chute de la natalité (-9000 naissances dans le pays), la situation est différente chez nous puisque L.Gochel relève que le nombre de naissances dans les maternités liégeoises est en hausse de près de 350 nouveaux-nés.
Aucun facteur sociétal ni économique ne semble expliquer cette différence entre régions ; par ailleurs, de fortes disparités existent entre les différents centres hospitaliers puisque si la clinique des Bruyères (CHU) annonce une augmentation de 20,8% en 10 ans, le Bois de l’Abbaye accuse lui une baisse de 23 %.
Isabelle Thys, directrice de nursing de la clinique Saint-Vincent de Rocourt (CHC), la plus grande de Wallonie, indique que l’établissement a beaucoup investi dans la prise en charge des parents suite à la réduction de quatre à trois jours du séjour en maternité (quatre jours pour une césarienne), séjour qui devrait d’ailleurs passer à deux jours aux alentours de 2020, mais que cela n’explique pas non plus totalement les différences observées.
Si les chiffres de 2018 montrent une inflexion de 3,5%, les Liégeois seraient néanmoins, une fois de plus, reconnus comme plus ardents que les autres.
Pour l’anecdote, selon l’institut de Statistiques belge, la fécondité est la même en Wallonie qu’en Flandre et est inférieure à celle de la région bruxelloise. Il nous apprend en outre qu’en Wallonie, moins de la moitié des enfants naissent de parents mariés (49,4%, une tendance à la baisse depuis au moins 2000, année où 65% des enfants avaient des parents mariés), que l’âge moyen de la maman à la première naissance est de 28,2 ans et que l’indice conjoncturel de fécondité est de 1,66 enfant par femme. Et pour Solidaris, le pic de naissances s’observe au mois de juillet. Un effet méconnu des délicieux lacquemants de la Foire ?
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