Fin de semaine dernière, les 11 maisons médicales de Médecine pour le Peuple en Belgique ont mené une action pour demander des mesures de soutien pour les soins de première ligne, dans le cadre d’un mouvement national, grandissant de colère dans le monde des soins. D’autres actions devraient avoir lieu dans le même contexte cette semaine.
Epuisés par la surcharge de travail liée au Covid, Carine Gilles, coordinatrice à Médecine pour le Peuple-Seraing, explique pour ses collègues: “Nous voulons mener une action d’une heure chaque semaine, pour dénoncer la situation catastrophique dans laquelle se trouve la première ligne et exiger plus de soutien“.
Est pointé du doigt: l’explosion des demandes médicales, le manque de places dans les centres de testing, un tracing inadéquat, des règles qui changent tout le temps, etc.
“La gestion de cette 4ème vague met les soignants à rude épreuve. Cette charge de travail s’ajoute au travail médical d’avant la pandémie, déjà dans un contexte de pénurie de médecins généralistes. Du coup, tout cela revient chez nous comme un boomerang. Mais sans moyens supplémentaires. Comment garantir dès lors la qualité des soins ?“, se demande la coordinatrice, qui craint que les patients soient désormais en danger et qui demande davantage d’investissements.
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