Un nouveau décret wallon redéfinit le statut des structures d’hébergement non agréées (SHNA) pour personnes en difficultés prolongées. Ces maisons dites “pirates” accueillent jusqu’à 3.000 personnes en Région wallonne. « Les établissements ont une réelle utilité mais les autorités communales et régionales ont constaté que certains présentaient des lacunes sur le plan de la salubrité, de l’hygiène, de la sécurité et de l’encadrement” affirme le député Benoît Drèze.

A Liège, Jean-François Blanche, le directeur de La Villa Blanche, une résidence située dans le Longdoz et qui accueille des personnes majeures présentant des difficultés physiques, psychiques (dont une dépendance à l’alcool), sociales ou une déficience intellectuelle se veut moins enthousiaste. Le décret pourrait exclure les personnes en difficultés financières. Par exemple,“les chambres à trois lits doivent disparaître (alors que bon nombre de bénéficiaires souhaitent ce format pour l’esprit de camaraderie). Il y a donc environ 20 résidents, sur les 75 que nous accueillons, dont il faudrait se séparer”, explique le directeur de La Villa Blanche. La ministre de l’Action sociale, Alda Greoli,a précisé que que les contrôle seront menés dans une logique d’accompagnement.

En périphérie liégeoise, quatre autres “maisons pirates” (l’Eau vive, le Bien-être, les Blés d’or et un service de l’hôpital psychiatrique Notre-Dame des Anges) accueillent ceux que d’autres institutions ne peuvent aider.


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