Les bourgmestres disposeront bientôt de davantage de moyens pour sanctionner les comportements marginaux troublant l’ordre public. Le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) a annoncé une réforme en ce sens, saluée par le maïeur montois Nicolas Martin, qui se disait jusqu’à présent démuni face à ces situations. On le sait, à Liège aussi, la situation est problématique, comme dans la plupart des grandes villes.

Georges-Louis Bouchez, président du MR et chef de l’opposition à Mons, a précisé que ces mesures découlaient de l’accord du gouvernement Arizona. Il a rappelé avoir demandé, dès les négociations, une modification des lois sur le vagabondage, et avoir été soutenu par Maxime Prévot et Bart De Wever, également bourgmestres.

Selon lui, ces procédures, qui devraient entrer en vigueur d’ici fin de l’année, seront bientôt plus rapides et plus souples. Il a indiqué que les autorités pourront désormais priver de liberté une personne troublant l’ordre public, afin qu’elle soit prise en charge dans un centre spécialisé, tout en précisant qu’un magistrat devra toujours valider cette décision.

Il a également évoqué une simplification de l’adoption des règlements communaux, permettant notamment d’imposer des interdictions de mendicité ou de fréquentation de certains lieux et relevé que les bourgmestres n’auraient désormais “plus d’excuses” pour ne pas agir.


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