En janvier 2019, après plusieurs années de controverses et d’incertitudes, le projet d’Eros Center (soit un centre regroupant officiellement les prostituées avec un encadrement) était abandonné à Seraing. Une action menée auprès de la justice liégeoise et intentée par une association féministe – le Conseil des femmes francophones de Belgique (CFFB)- avait noyé le projet. Mais pour le bourgmestre, Francis Bekaert, ce serait toujours la meilleure solution mais il s’agirait avant cela de changer la loi qui considèrerait comme proxénètes les responsables communaux qui emploieraient les travailleuses du sexe.

A l’heure actuelle, et hors fermeture Covid, certaines rues flanquées de salons de prostitution, dont principalement la rue Marnix, sont bien connues à Seraing. La Ville de Seraing a modifié hier son règlement communal général de police concernant l’implantation et l’exploitation d’établissements relatifs à la prostitution. Ils seront désormais soumis à l’obtention d’un permis plus drastique et la souscription d’une assurance en responsabilité civile. Les salons devront en outre fermer entre 1 h et 6 h du matin et les propriétaires devront produire un casier judiciaire vierge.

Les objectifs sont de garantir l’ordre public et la tranquillité des riverains mais surtout prévenir l’exercice de prostitution clandestine et ne pas attenter à la dignité humaine“, a expliqué le bourgmestre. Il s’agit de cadrer davantage pour éviter la traite des êtres humains et le travail de mineures. Le MR sérésien a également contribué à l’élaboration de ces nouvelles mesures et donc voté pour. Les écologistes se sont abstenus, tout comme la PTB.


Suivant : Deux personnes décédées dans l’effondrement du balcon de l’hôtel… qui ne pouvait pas être utilisé
Précédent : Certains box vélos sécurisés installés par la Ville sont toujours vides

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×