A l’heure où l’on guette les belles journées ensoleillées, le parc de la Boverie, sa passerelle, ses pelouses, ses plans d’eau et son musée tout neuf redeviennent l’épicentre de la dolce vita liégeoise. Mais alors qu’il semble logique que cet espace de quiétude soit désormais uniquement réservé aux piétons et à la mobilité douce, des voitures le traversent encore fréquemment d’un bout à l’autre. Cela, même en dehors des besoins logistiques des événements qui y sont organisés.

Cette particularité est l’objet d’une question écrite de la conseillère (MR) Diana Nikolic au collège communal, qui relève un risque pour les promeneurs et une nuisance à la qualité de cet espace public très fréquenté.

L’accès se justifie pour donner accès au club d’aviron l’Union Nautique et surtout à sa cafétéria qui se trouvent tout au bout du parc. Mais alors que la circulation doit être strictement limitée à cet usage, pour la clientèle et les sportifs obligés, on observe régulièrement des abus et des gens qui se garent en “sauvage”. “Principalement, le long du chemin venant de la rue du Parc et jusque sous l’extension du musée, relève Diana Nikolic. L’interdiction de stationnement en vigueur à cet endroit ne semble être respectée par personne, dans une relative impunité.

Lors du dernier conseil communal, la possibilité d’installer des bornes rétractables à l’entrée du parc a été évoquée. Mais quand et à quelle échéance? Où se situeraient-elles exactement? Quels seraient les véhicules autorisés à circuler dans le parc? “Si on peut admettre des besoins spécifiques liés à l’entretien du parc, à l’activité du musée, de l’Union nautique et de quelques événements exceptionnels, les allées et venues motorisées devraient être limitées au strict nécessaire“, poursuit celle qui habite aux abords.

De son côté, Jean-Daniel Timmermans, 67 ans (qui exploite l’établissement de l’Union Nautique et sa belle terrasse en îlot depuis 32 ans) résume sèchement: “Si on ferme l’accès, je peux me déclarer directement en faillite.” Il l’affirme: sa clientèle, souvent d’un certain âge, ne se déplace qu’en voiture. Et lors d’événements comme le jogging des 15 km de Liège, les tables de son restaurant restent vides. Sa solution: remettre des gardiens de parc…
Bref quand deux générations de croisent, c’est l’herbe qui souffre.
 

(.Source: Today In Liège)


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