Nommée au CA de Liège Airport il y a un an, son mandat venait d’être renouvelé à l’unanimité pour une autre année par l’actionnaire majoritaire NEB (le consortium Nethys, Ethias, Belfius qui détient 50,36% de la société). La polémique sur sa nomination le 9 mai 2016 semble ainsi avoir eu raison sur sa détermination à poursuivre son travail.
Dans l’esprit de la loi, Marie-Do Simonet ne pouvait pas occuper le fauteuil présidentiel de Liège Airport en raison d’un décret qui interdit de cumuler le mandat d’administrateur public avec celui de membre du Parlement régional. Pour certains observateurs, cette nomination par la NEB équivaudrait ainsi à une sorte de tour de passe-passe afin de contourner la loi… avec des arguments légaux. Compte-tenu du contexte actuel et de la tornade éthique subie par la classe politique, cette décision passait mal.
“Ma situation me permet de rester et elle est légale. Mais aujourd’hui, l’évolution des choses me pousse à prendre cette décision. Je ne veux pas dépenser mon énergie à justifier mon mandat alors que le projet économique de Liege Airport mérite toute l’attention“, a déclaré Simonet dans le quotidien L’Echo.
Quatre autres administrateurs politiques désignés par le consortium privé, alors qu’ils ne pouvaient plus l’être par la Région wallonne, sont concernés : il s’agit de José Happart, Jean-Pierre Grafé, Robert Collignon et Maurice Mottard.
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