Suite à l’attentat du boulevard d’Avroy, où deux agents de police avaient trouvé la mort, le bourgmestre avait annoncé l’année passée que des dispositifs de scan mobiles allaient être testés et mis en place afin d’éviter aux policiers liégeois des moments de moins grande attention (et donc de vulnérabilité) lorsqu’ils sont occupés à rédiger des procès verbaux

Le 26 juin,  le conseil communal avait voté, en urgence, l’achat de deux véhicules (électriques) munis de scanners de plaques d’immatriculation , ainsi que le remplacement des 210 horodateurs disposés sur le territoire de la ville.

Les nouveaux « scan cars », du type de ceux qui sont déjà utilisés à Bruxelles et Charleroi, devraient circuler dans les rues de Liège en 2019 (cet été normalement, alors que ça avait été annoncé pour janvier). Tout automobiliste qui garera son véhicule devra encoder son numéro de plaque dans l’un des nouveaux horodateurs (même en zone bleue où le disque pour le stationnement gratuit est requis) et la base de données permettra de vérifier si toutes les plaques des véhicules photographiées par la “voiture scan” correspondent à un stationnement “en ordre”. Les numéros de plaque des riverains et des personnes handicapées seront pré-encodés dans le système informatique.

Le coût global est estimé à environ un million d’euros, qui comprend le remplacement des 210 horodateurs (800.000€,soit 4.000 €/pièce) et les deux véhicules de couleur neutre munis de scanners soit sur le toit, soit à l’intérieur du véhicule.

Les photos des véhicules qui ne sont pas en infraction seront en théorie immédiatement effacées de la base de données.


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