Après « l’affaire Publifin », la commission d’enquête du parlement wallon a décrété que le monopole Resa (censé assuré une mission de service public) ne pouvait plus rester dans Nethys, qui gère d’autres activités concurrentielles. Le ministre de l’Energie, Jean-Luc Crucke (MR), a donc préparé un décret qui impose cette scission Nethys/Resa. Il est pour le moment examiné par le Conseil d’Etat. De son côté, le conseil d’administration de Nethys a approuvé cette séparation.
Mais le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer (PS), lui s’y oppose. Le commune étant le deuxième plus gros actionnaire de Publifin, « la scission de Resa représente une perte de valeur pour le groupe (Publifin) de minimum 200 millions d’euros. Nous en détenons près de 10 %, c’est donc une perte d’au moins 20 millions pour la ville de Liège », assure-t-il. Et d’ajouter que la fin des synergies entre Resa et Nethys coûterait… 30 millions par an au groupe Nethys.
Sans compter que les Liégeois pourraient aussi payer leur énergie plus chère!
Opposition, aussi, au parlement wallon: « Le conseil communal de Liège n’adhère pas aux conclusions de la commission d’enquête du parlement wallon, dans la mesure où tous les Liégeois ont été écartés des débats. Leur seul droit était de comparaître comme des accusés. Et, toutes les considérations économiques ont été balayées du revers de la main, alors qu’elles sont au cœur du débat ! »
(.Source: Le Soir)
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