Ses soutiens restent mobilisés, dont le Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers (Cracpe), la FGTB ou l’ASBL La Cible. Sabine Amiyeme, cette Camerounaise qui tient un restaurant et un salon de coiffure rue du Plan Incliné et qui est menacée d’expulsion reste encore détenue au centre fermé d’Holsbeek.
Pour rappel, la commerçante liégeoise avait été arrêtée courant du mois d’octobre dernier pour séjour illégal sur le territoire belge. Pourtant, cela fait maintenant 13 ans que Sabine Amiyeme est en Belgique, elle emploie même plusieurs salariés dans son salon de coiffure et son restaurant et a fait de multiples demandes de régularisation.
Une pétition pour sa libération a recueilli presque 6.000 signatures.
La requête de mise en liberté déposée par Sabine Amiyeme et son avocate a été rejetée hier, suite à l’appel introduit par l’Office des Étrangers. “En appel le juge a choisi de suivre la position de l’Office, donc de l’Etat belge, plutôt que l’avis de la juge qui avait ordonné la libération lors de l’audience du 24 décembre. En argumentant sur le risque que Sabine disparaisse en cas de libération, sans tenir aucunement compte de son ancrage dans notre société… Aujourd’hui, Sabine devra rester en centre fermé pendant le traitement de sa demande d’asile. On ne peut pas l’expulser pendant le traitement de cette demande; cette détention est donc de l’acharnement. Nous espérons maintenant que cette demande d’asile aboutisse positivement” indique le Cracpe.
On attend donc maintenant la décision sur le fond.
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