Le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt, avait annoncé mi-novembre que l’ancienne auberge de jeunesse de l’Espace Belvaux, située dans le quartier de Grivegnée, allait être transformée en maison de détention de 60 personnes. Cet ancien bâtiment ritué au 189 rue Belvaux n’avait plus d’affectation.

Willy Demeyer, bourgmestre de Liège, qui semblait pris de cours par cette annonce, avait souligné dans un communiqué qu’il serait attentif à ce que cette implantation “n’affecte pas la vie quotidienne du quartier et de ses habitants“.
Aujourd’hui, alors que des habitants ont lancé une pétition contre ce projet jugé “très anxiogène et insécurisant“, Willy Demeyer explique dans les colonnes de La Meuse qu’il avait exprimé ses réticences au ministre de la Justice. Et il va plus loin  en expliquant que la Ville pourrait refuser le permis nécessitera pour l’installation de deux unités préfabriquées qui devront nécessairement être installées sur le site pour accueillir 40 des 60 détenus.

La Ville utilisera tous les moyens à sa disposition pour manifester son opposition au projet, notamment via sa compétence en matière d’urbanisme“, dit aussi la cheffe de groupe MR au conseil communal, Diana Nikolic.

Or, avec 20 détenus seulement, le projet ne serait très probablement plus viable.

Une maison de #détention pour 60 délinquants va ouvrir ses portes à Grivegnée


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