Situation “dramatique” pour le personnel de l’enseigne Makro, qui a appris vendredi que la seule offre valable soumise à la fois pour Makro et Metro a été rejetée par les mandataires de justice.
Le groupe de vente au détail Cash & Carry, auquel appartiennent Makro et Métro, est en difficulté depuis des années. Au mois de septembre dernier, le tribunal de l’entreprise d’Anvers lui avait accordé une protection contre ses créanciers grâce à une PRJ qui court jusqu’au 31 décembre. Les magasins Makro resteront donc ouverts jusqu’à cette date en espérant qu’il y ait un repreneur.
La situation est toutefois différente pour l’enseigne Métro, où 600 personnes sont employées en Belgique, dont une soixantaine à Jupille. L’offre du grossiste néerlandais Sligro a en effet été acceptée.
Les six magasins Makro se retrouvent donc aujourd’hui au bord de la faillite, ce qui entraînerait la perte de plus de mille emplois, selon une estimation faite par le CEO du groupe Vincent Nolf à l’agence de presse Belga.
Les syndicats dénoncent une “situation dramatique ainsi qu’un processus qui manque de transparence”.
L’enseigne Makro occupe 1.400 personnes en Belgique, dont 200 rien que sur le site d’Alleur.
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