Roger Jacob, né à Arlon en 1924, diplômé en sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles s’était installé en région liégeoise au début des années septante. A cette époque, un de ses amis lui commande une œuvre pour mettre à l’entrée du site industriel de Prayon à Engis. C’était l’époque des premiers aciers Corten qui devaient être indestructibles. Mais le temps et les retombées acides ont fait que l’acier s’est usé, parsemé de perforations… et qu’il fallait reconstruire l’œuvre à l’identique.

Elle a été restaurée et offerte à la Ville de Liège par CMI qui fête cette année les 200 ans de Cockerill. La Fondation Roger Jacob a cherché des subsides car la restauration de cette œuvre était onéreuse. Bernard Serin, le président-directeur général de CMI, a accepté de faire travailler ses ouvriers et en même temps, de mettre en évidence l’acier et la sidérurgie. La sculpture a été construite à Seraing et amenée par voie fluviale en bord de Meuse. Elle trône désormais sur boulevard Frère Orban, au pied de la nouvelle passerelle.


Suivant : Hassan Bousetta pas en ordre sur sa déclarations de mandats
Précédent : Météo: des plaques nuageuse subsistent

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×