Moins d’un an après la délivrance du permis d’exploitation de l’aéroport, une demande de modification a été introduite. Accessible depuis ce 8 janvier 2024, celle-ci fait l’objet d’une enquête publique jusqu’à ce jour. Elle porte sur les “modifications des conditions particulières d’exploitation relatives à la surveillance de la qualité de l’air ambiant autour de l’aéroport”. Une autre demande de modifications relative “à l’organisation des campagnes de mesures sonométriques” est elle aussi en cours, depuis le 15 janvier.
Pour rappel, sans entrer dans les détails, ce permis d’exploitation, accordé par la Région Wallonne et portant sur 20 années, imposait à l’aéroport un plafond de vols à 55.000 unités par an, ainsi qu’une réduction évolutive des nuisances sonores, ce qui à l’époque n’avait pas plu au conseil d’administration. Selon ce dernier, ce permis menacerait tant le développement que le “business model” de l’aéroport et aurait un impact considérable sur l’emploi. De leur côté toutefois, les associations qui luttent contre son expansion avaient regretté des mesures “timides” face aux diverses nuisances, et compte-tenu du réchauffement climatique.
“C’est avec consternation et colère que nous avons pris connaissance, la semaine dernière, de deux nouvelles enquêtes publiques réalisées à la demande de l’aéroport de Liège, couronnées par une 3e enquête sollicitée par la SOWAER”, s’alarment ainsi Stop Alibaba &co et le Comité Liège Air Propre (CLAP).
Parmi les “avancées”, on retrouvait notamment de nouvelles obligations en matière de mesure des nuisances sonores. Sur ce point, l’aéroport met en évidence des incohérences méthodologiques et des redondances avec d’autres campagnes réalisées par la SOWAER. Concernant la qualité de l’air; l’aéroport propose de modifier la façon dont celle-ci est mesurée.
“Nous sommes déterminés à œuvrer pour une véritable reprise en main démocratique et transparente du fonctionnement de cet aéroport. Les études et les prises de mesures relatives à la qualité de l’air et au bruit doivent représenter la réalité de la pollution générée par l’aéroport”, concluent Stop Alibaba &co et le Comité Liège Air Propre (CLAP).
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