Après plus de 40 ans tête de la chocolaterie portant son patronyme, Jean Galler revendait en 2018 les derniers 25% son entreprise aux investisseurs qataris qui en détenaient déjà la majeure partie. Cela, dans un contexte qu’il n’avait pas souhaité.
Dans la foulée, il avait alors lancé avec son épouse les fameuses boulangeries “Chez Blanche”, qui sont actuellement au nombre de 8, entre Liège, Herstal, Spa, Crisnée….

Deux ans après ce redémarrage “dans la farine”, le Liégeois décidait de renouer avec sa passion: fourrer des bâtons de chocolat. Et de proposer sa nouvelle production dans ses boulangeries mais aussi dans d’autres enseignes telles que Spar, Carrefour, AD Delhaize… En tout, il s’agit tout de même actuellement de 175 points de distribution! Alors, ce qui se présentait au départ comme une simple envie de se faire plaisir sonne un peu aujourd’hui comme une revanche.

Entretemps (et après de grosses difficultés suite aux inondations à Vaux-sous-Chèvremont) sa maison originelle a continué à tourner. La chocolaterie Galler vient d’ailleurs de sortir des tablette de 18 morceaux qui se veulent un format plus familial que ses traditionnels bâtons. Avec deux recettes inédites: lait praliné éclats de noisettes et surtout lait praliné aux éclats de caramel.

Côté produit, les bâtons (2€10) et tablettes (4€50) Galler pèsent respectivement 70g et 175g. Pour ce qui est de ceux de chez Blanche -ceux de Jean Galler donc, on est à 37 grammes pour les bâtons et 38 g pour les tablettes. Les deux sont vendus 1€90.
La première gamme arbore le label FAIRTRADE (la traçabilité du cacao et garantie d’un revenu vital pour les producteurs de cacao) et la seconde est renseignée BIO (95 % des ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique).

Côté goût, nous avons testé deux produits à plusieurs: le chocolat noir fourré framboise et le chocolat blanc fourré praliné que l’on retrouve dans les deux marques. Il en ressort que les produits Galler sont plus sucrés -mais donc peut-être un peu plus gourmands- et moins subtils que ceux de Blanche. La framboise travaillée par Jean Galler (Blanche) est beaucoup plus présente en goût et le chocolat un peu plus amer. Pour ce qui est du praliné de la même marque, c’est pareil: on y retrouve des touches de caramel salé pour une expérience gustative plus attrayante.

Il reste que le goût demeure influencé par les souvenirs et les repères de chacun. Vus comme des madeleines de Proust, les fourrages Galler trouveront toujours leurs inconditionnels qui ne seront pas déçus par une qualité resté constante. Mais pour des produits plus proches de ce que l’on s’attend à retrouver dans la grande distribution.


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