Oppositions au nouveau projet #immobilier du Bois d'Avroy: des centaines d'arbres à préserver

Malgré une communication soignée, le promoteur n’a pas amadoué les opposants. Général Construction revient avec son projet immobilier au Bois d’Avroy, sur une parcelle boisée se situe entre le boulevard Kleyer, la rue Julien d’Andrimont et la rue des Bruyères. Au lieu des 100 logements initiaux, on en annonce désormais 80, avec 80 places de parking en sous-sols privatifs, 20 places collectives… et 181 places de vélo. “Le projet est en outre qualifié de « durable » au sens des critères définis en Région wallonne”, annonce le promoteur. “De plus, il s’intègre au couvert végétal et ne sera vu de nulle part.”

“C’est un bois urbain de 5 hectares composé de quatre parcelles privées, dont deux parcelles appartiennent à des promoteurs immobiliers. Il n’a jamais été clôturé ni entretenu et est accessible à tous depuis plus de 50 ans, pour le plus grand bonheur des enfants du quartier, des riverains, des promeneurs et des naturalistes qui viennent admirer les espèces communes et rares qui y vivent“, rappelle le collectif “Sauvons le Bois d’Avroy”, qui se remobilise à l’heure de l’enquête publique, pour dire “non” après son opposition au premier projet en 2019. “Le projet ne répond aucunement aux questions de fond que pose l’artificialisation d’une partie conséquente d’un parc que la Ville de Liège a inclus dans sa ‘chaîne de parcs’ pour ses qualités.”

Parmi les arguments, l’impact considéré comme sous-estimé sur les 3.251 arbres dénombrés par des riverains en 2022 car le promoteur se focalisant uniquement sur les arbres de haute valeur ajoutée mais en ne considérant ni la surface d’emprise des travaux, ni les conséquences de l’effet lisière, ni l’impact des travaux de terrassement sur le système racinaire des arbres. Mais aussi le gabarit des bâtiments, l’atteinte à l’esthétique du site et à la biodiversité.