La question avait déjà été posée à la fin de l’année passée par le conseiller (Vert Ardent) Guy Krettels. Pour compenser les désagréments occasionnés par le festival Les Ardentes, un parc public sur la plaine de Rocourt avait été promis en 2019 par la Ville aux riverains du quartier. Le bourgmestre avait alors annoncé il y a quelques mois le lancement d’une étude sur les possibilités d’aménagement du site, avec une dimension participative.
Lundi, au conseil communal, Céline Fassotte (PTB) a reposé la question.
“Le projet de parc et le plan d’aménagement l’esquisse d’aménagement du parc est à l’étude au sein de nos bureaux depuis plusieurs mois maintenant et de nombreuses réunions ont lieu, notamment avec aussi les responsables du festival. Ce projet a fait l’objet d’une première présentation le 11 juin dernier aux riverains du site. Je crois que c’était les premiers concernés. Et nous envisageons d’ailleurs une seconde réunion à plus large spectre pour l’ensemble du quartier. Je dirais des quartiers, puisque le le site se trouve à la confluence de deux communes, mais aussi de ttois quartiers au moins“, a indiqué l’échevin (PS) des Travaux, Roland Léonard.
Sur le site, d’une superficie de 21 hectares, il y aurait 4 accès. Il sera traversé de cheminements une largeur minimale pour les piétons de 2m50 et le reste sera aménagé en dalle de gazon, ce qui permettra “de pratiquer l’infiltration des eaux sur le site et vous reconnaitrez que c’est évidemment un objectif important“. L’échevin a aussi précisé que les zones qui sont empierrées actuellement toute l’année pour l’accueil des infrastructures techniques scéniques seraient pourvues de fonctions démontables, notamment une zone de sport avec des sports de ballon donc des goals, des panneaux et des paniers de basket. Mais aussi zone ludique et de parcours pour les enfants, avec quelques obstacles, notamment pour pouvoir s’initier au vélo ou pratiquer le vélo pour les enfants en bas âge avec des marquages au sol. Une plaine de jeux fixe est également envisagée, tout comme un parc canin.
Enfin, une partie de la surface pourrait être plantée d’arbres (offrant des zones d’ombre aux festivaliers aussi, sans gêner les angles de vue sur les scènes) et une zone d’écopâturage y serait laissé libre pour des moutons, des ânes,…
Des perspectives ouvertes et attirantes, donc. Mais pas d’échéance encore ni de financement pour ces aménagements envisagés. “Le modèle de financement n’est pas encore complètement arrêté, il y aura forcément un investissement des pouvoirs publics“, a jouté Roland Léonard. Tout en précisant que, si des discussions sur le financement devront avoir lieu avec les organisateurs des Ardentes, “nous voulons aussi avoir la maîtrise de ce parc et ne pas le privatiser”. Et de rappeler que, il y a une vingtaine d’années, on envisageait là-bas de construire 1200 maisons.
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