Nous l’avions écrit le 16 mars dernier. L’échevin Gilles Foret a rendu publique la décision de justice obligeant la Ville à abattre un arbre situé entre la rue Chauve-Souris et la rue Henri Maus. La raison se loge dans un conflit de voisinage, soit la présence d’aiguilles dans le tuyau commun de décharge des eaux de pluie de la toiture d’immeubles.
Suite à cette annonce, la Ville tient à marquer son incompréhension quant à ce jugement, jugeant cet abattage “totalement inapproprié au regard de tous les avantages rendus à la collectivité par cet arbre et, plus globalement, par tout arbre situé dans les parties les plus urbanisées, les plus minéralisées et les plus densément peuplées d’une ville que ce soit en termes de climat, de qualité de l’air, de paysage ou de verdurisation.”
Pour les autorités, la décision est d’autant plus incompréhensible que le jugement ordonne l’abattage alors même que l’expert préconisait un étêtage. Le Département Nature et Forêt du Service Public de Wallonie (DNF) a par ailleurs également remis un avis négatif concernant l’abattage de cet arbre remarquable.
Le collège partage le désarroi des citoyens du Laveu et plus généralement des Liégeoises et des Liégeois alors que l’enjeu de la Transition écologique figure l’un des objectifs de la Déclaration de Politique Communale dont la préservation du patrimoine arboricole fait partie, explique-t-il.
“Cette décision n’entame en rien ni la volonté de la Ville de Liège et de son échevin en charge de la Transition écologique, Gilles FORET, de relever le défi de la transition écologique, ni son ambition, au travers du Plan Canopée, de planter au moins 20.000 arbres sur son territoire au cours des 10 prochaines années pour faire de Liège une ville plus durable, plus verte, plus respirable et plus agréable.”
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