Depuis mars dernier, une nouvelle législation oblige les festivals à accepter les paiements en liquide dès lors qu’il y a présence physique simultanée du vendeur et du consommateur. “Nous avons constaté que 8 festivals sur 13 ne respectaient pas leur obligation d’accepter le cash, que ce soit dans certains cas pour l’achat de billets, ou de boissons/repas sur place, ou encore pour le parking ou le camping” relève Julie Frère, porte-parole de Testachats. L’association de défense des consommateurs a également constaté que quasiment aucun festival ne permettait l’annulation du billet, même en cas de force majeure.

Par rapport aux bracelets cashless, que Testachats considère comme un moyen de paiement électronique, l’interdiction d’un montant minimum de chargement, d’un palier pour recharger son solde ou du non-remboursement du solde restant sont jugés problématiques. Pourtant, 5 des 13 festivals étudiés commettaient l’une de ces infractions. “Les Ardentes comptait, au total, 5 euros de frais pour activer le bracelet et se faire rembourser son solde, alors que si on respecte la législation, ces frais doivent être équivalents à leur coût pour les organisateur.ices. Il s’agit vraiment d’un nouveau business model, qui permet aux organisateurs de festivals de faire du profit sur le dos des festivalier.ères, qui sont contraints d’utiliser le système de paiement imposé“, déplore l’association , qui a déposé plainte auprès de l’Inspection économique contre dix festivals de musique.


Suivant : La dizaine de voitures avec chauffeur de la Province de Liège: un privilège d’une autre époque ?
Précédent : Grève dans certaines crèches communales ce jeudi

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×