C’est l’une des plus grosses fraudes aux allocations de chômage qui a été jugée par le tribunal correctionnel de Liège. En novembre 2018, une opération d’envergure avait été menée conjointement par la Police judiciaire fédérale de Liège et les inspecteurs sociaux dans le quartier de Bressoux, et plus particulièrement rue du Moulin. Les services de l’ONSS et de l’ONEM avaient en effet repéré des anomalies dans de nombreuses demandes d’allocations de chômage.
La fraude sociale grave et organisée concernait des emplois fictifs avec de faux contrats de travail et de faux C4 (notamment dans le but de percevoir indûment des allocations de chômage) à 215 travailleurs belges et d’origine étrangère (Marocains, Italiens ou Espagnols), en région liégeoise.
Quatre personnes avaient été placées sous mandat d’arrêt. Le préjudice de la fraude, d’une ampleur certaine, a été évalué à un montant de plusieurs millions d’euros sur 4 ans.
Hassan B. et Ahmed B., considérés comme les deux dirigeants des opérations ont été condamnés. Le premier à une peine de 3 ans de prison avec sursis, pour une durée de 3 ans, pour la moitié de la peine, rapporte La Meuse. Plus une amende de 4.000 €. Le second écope de 15 mois de prison avec sursis, pour une durée de 3 ans, pour la moitié de la peine. Mais aussi à une confiscation de 5.000 € (à titre d’avantage patrimonial) et une amende de 3.200 €.
Mais ce n’est pas fini puisque le volet civil de l’affaire pourrait les voir condamnés, dans la foulée, à devoir rembourser près d’un million d’ €.
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