AU mois de septembre 2017, à la suite d’incidents entre supporters du Standard et forces de l’ordre un dimanche de match (240 policiers avaient été mobilisés sur place et 15 d’entre eux ont été blessés), le bourgmestre de Liège avait interpellé le club, la fédération de football et le parlement car sur les matches du dimanche qui coûtent vraiment trop cher à la collectivité, notamment parce que les policiers qui encadrent ces manifestations sont payés plus cher ce jour-là. Il souhaite que les matches se jouent le samedi après-midi, par exemple. Aujourd’hui, il se réjouit que cette option se dégage.
“Je me suis exprimé à plusieurs reprises concernant le coût du maintien d’ordre lors des matches de football. Coût encore multiplié lorsque les Clubs de Division 1 jouent le dimanche. Je suis satisfait aujourd’hui que Pierre François, patron de la Pro League se déclare ‘ouvert au débat et propose aux responsables politiques de s’engager ensemble à renforcer la sécurité dans les stades de football, où les Clubs doivent assumer leurs compétences et leurs responsabilités’ “, a-t-il indiqué ce week-end sur sa page Facebook.
A titre indicatif: 240 policiers payés double le dimanche, cela coûte 15.000€ par heure. À multiplier par sept heures, on en arrive à 105.000€ pour assurer l’ordre d’un seul match de football, rien qu’en heures de prestation. Tout n’est évidemment pas à la charge de Liège. « Pour l’année 2016, la surveillance policière au Standard nous a coûté 725.000€ rien qu’en heures prestées », avait précisé en 2017 Christian Beaupère, le chef de la zone de police de Liège. «On avait acheté 170 carapaces à 850€ pièce pour équiper nos agents. On a déjà dû en recommander 170 (soit 272.000€).»
Il y a également un problème avec la réserve fédérale de la police, susceptible de venir en renfort, dont les effectifs ont significativement diminué.
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