Depuis le mois d’août, des portiques de sécurité sont opérationnels à la gare des Guillemins, pour accéder aux quais des trains internationaux. Des barrières ont été disposées un peu partout afin de restreindre les accès et des contrôles aléatoires sont censés être effectués ponctuellement sur les Thalys et ICE en direction de la France et de l’Allemagne.
Cela signifie que tous les trains ne seront pas contrôlés mais qu’un dispositif est théoriquement en place à certains moments donnés et par surprise.
“Les portiques, leur installation, c’était un coup de com’ pour rassurer la population. Mais il faut arrêter de rêver, ce n’est pas avec ça qu’on va arrêter qui que ce soit.” Plusieurs agents Securail, qui ont témoigné anonymement, doutent de l’efficacité des portiques de sécurité installés dans les grandes gares du pays (Bruxelles-Midi, Anvers-Central et Liège-Guillemins).
Pourquoi? Parce-que les contrôles ne peuvent être effectués qu’en présence de policiers, généralement issus de la police des chemins de fer et que ceux-ci sont en sous-effectif. Selon le ministre Jan Jambon (N-VA), une réforme est actuellement étudiée afin d’augmenter le cadre organique de la police des chemins de fer.
Les agents de la SNCB pointent aussi du doigt le côté aléatoire des contrôles: “Des voyageurs transportant des objets interdits ou dangereux passent entre les mailles du filet. Bref, ceci est un vrai cirque qui ne sert à rien, qui ne protège en rien les voyageurs et qui coûte très cher.”
17 millions d’euros avaient été budgétés pour l’achat du matériel et l’engagement du personnel nécessaire pour réaliser ces contrôles. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 150 “objets métalliques dangereux” ont été saisis dans les trois gares internationales du pays depuis l’installation de portiques en juillet dernier.
Lire aussi: Contrôles aux Guillemins: ce qui est interdit à bord des trains internationaux
(.Source: Sudpresse)
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