Après deux ans de tests à Bruxelles, dans la liaison Nord-Midi, un système innovant de détection des intrusions sur les voies ferroviaires a été installé à Esneux. Le but: dissuader les personnes d’emprunter à pied ce tunnel long de plus de 600 mètres, et ainsi sauver des vies tout en améliorant la ponctualité des trains.

Benoît Gilson, CEO d’Infrabel, l’a martelé: ce tunnel ferroviaire constitue un des 95 points noirs du réseau recensés par Infrabel, en matière d’intrusions sur les voies ferrées. “Il y a eu 6 morts et 649 intrusions en 2022 sur le réseau en Belgique, dont 16 dans le tunnel d’Esneux sur une ligne 43 très fréquentée. Ce qui a un impact important sur la régularité du trafic avec près de 10h de retards cumulés chaque jour sur le réseau”, a-t-il relevé.

Au total, Infrabel a investi 100.000€ pour équiper les deux accès du tunnel d’Esneux. Le dispositif en lui-même est composé de deux colonnes d’une hauteur de quatre mètres, l’une émettrice et l’autre réceptrice, entre lesquelles voyagent 12 faisceaux infrarouges invisibles à l’œil nu. Lors d’un franchissement, le système opère une distinction entre un train et une personne et lance un message vocal d’avertissement en trois langues au contrevenant. Le centre de contrôle de Liège est alors averti et peut dépêcher au besoin une équipe sur place au besoin.


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