Christine Defraigne, première échevine de Liège, pourrait être empêchée de se présenter à la présidence du MR. Un poste auquel elle est candidate. La raison? Elle n’est pas membre du Comité Général du Mouvement Réformateur (MR), un organe composé de divers mandataires et cadres du parti, qui intègre notamment des membres de l’ancien parti PRL (qui dans les faits n’existe plus) et le chef de file gouvernemental (il n’est pas fait mention du gouvernement régional). Du point de vue de C.Defraigne, ce comité est désuet. Or, selon les (vieux) statuts du parti, il faut être membre de ce comité pour poser sa candidature à la présidence du MR , ce que son concurrent, le Montois Georges-Louis Bouchez (qui lui en est membre), met en avant.

Christine Defraigne a écrit une lettre au siège des libéraux, mais aussi à Charles Michel  à Richard Miller, Président de la Commission Électorale, François-Xavier De Donnea, du Conseil de Conciliation du MR, et à d’autres autorités internes du parti pour se plaindre de ce procédé indigne des valeurs de son parti, qu’elle voit comme une discrimination et comme un refus de démocratie interne.

De son côté, le président du MR de la province de Liège (et ministre fédéral des pensions), Daniel Bacquelaine ne se présente pas et soutient Georges-Louis Bouchez. Un homme qui, selon lui, incarne l’engagement politique du MR en défendant des valeurs comme le travail, la sécurité, la responsabilité, l’égalité et la liberté. Il considère toutefois que Christine Defraigne devrait être autorisée à déposer sa candidature.


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