Ils dénonceront la judiciarisation du conflit qui menace gravement leur droit de grève. Le mal-être des travailleuses et travailleurs d’Aide à la Vie Journalière (AVJ), asbl liégeoise ayant pour mission de favoriser l’autonomie de personnes handicapées, est profond… Ils sont en majorité en grève à durée illimitée depuis le 20 février 2024. Le mouvement entre dans sa quatrième semaine. “Depuis, ils sont réquisitionnés chaque jour pour assurer le service minimum aux bénéficiaires, un service obligatoire dans le secteur 24h/24h, sept jours sur sept. Depuis le début de la grève, la direction continue à nier la réalité de la maltraitance managériale vécue par le personnel et effraie les bénéficiaires alors que le service minimum est assuré avec un grand professionnalisme par le personnel gréviste réquisitionné“, expliquent la CNE et le SETCa, réunis en front commun.

Uue ordonnance de la justice, assortie d’astreintes a été signifiée au Ministre afin de réquisitionner deux assistants par pause. “Cela crée un grave précédent au niveau de la réglementation sur les réquisitions et menace à nouveau fortement le droit de grève”, regrette le front commun. “La situation de l’AVJ se dégrade depuis des mois et le dialogue social est au point mort, notamment depuis l’arrivée d’un consultant externe qui met de l’huile sur le feu plutôt que d’apaiser la situation.”

L’action de solidarité se déroulera ce mercredi 13 mars dès 11h00, devant le palais de justice de Liège.


Suivant : Un dernier incendie à l’ex-hôpital de Bavière?
Précédent : La rampe du pont d’Ourgée en travaux

► Une erreur ou une proposition d'article, contactez-nous.

×