Le TEC a réagi hier concernant le retard annoncé des travaux du tram de Liège. “Cette nouvelle proposition met en évidence la difficulté du prestataire (Tram’Ardent, ndlr) à tenir le délai pour lequel il s’est engagé, ceci malgré une augmentation des ressources mobilisées sur le chantier“, confirme Stéphane Thiery, directeur du marketing et porte-parole. “Face à cette situation, le TEC négocie actuellement les modalités de ce nouveau planning. Il en vérifie la pertinence et la faisabilité. Ce travail se réalise dans le cadre d’une procédure de médiation.”
L’objectif de cette médiation entre Tram’Ardent (et ici singulièrement l’entreprise de construction Colas) et l’OTW (la société publique de transport de la Région wallonne) est de trouver une solution “qui défend les intérêts de la Région et de fixer un timing réaliste tenant compte des contraintes actuelles du chantier pour les habitants de la Ville et pour tous les acteurs liégeois concernés.” Le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo) a confirmé qu’elle a commencé hier et devrait durer deux à trois semaines.
Par ailleurs, comme il y a quelques mois, on promet qu’une “attention particulière est donnée sur l’augmentation effective du nombre de travailleurs sur le chantier et une meilleure coordination qui permettent à Tram’Ardent de finir le chantier selon un planning connu et respecté“. Aujourd’hui, l’entreprise française dit occuper près de 600 personnes chaque jour sur le chantier. Au début des travaux, ils étaient à peine 200.
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