Le 3 décembre, des perquisitions ont eu lieu à la maison communale d’Ans dans le cadre d’une instruction judiciaire visant notamment Stéphane Moreau. Les enquêteurs de la police ont emporté des documents contenus dans de petites fardes. Mais des perquisitions ont également eu lieu dans les locaux de la zone de police d’Ans/Saint-Nicolas. Selon Le Vif, la justice liégeoise suspecte que l’ex-patron de Nethys et sa compagne se soient fictivement domiciliés et déclarés cohabitants légaux à Ans, en 2018, afin d’empocher un supplément de prime d’assurance-pension de 437.632,11 euros chez Integrale, alimentée par Nethys.
Le problème est que pour en bénéficier avant que le décret gouvernance ne le permette plus -après le le 24 mai 2018, Stéphane Moreau aurait usé de son influence à Ans (comme ancien bourgmestre) pour obtenir en urgence un certificat de cohabitation légale “de complaisance” sans suivre les procédures légales habituelles. Deux jours avant la date fatidique, il aurait obtenu cela immédiatement, en téléphonant au service Population de l’administration communale d’Ans et en échappant à la visite domiciliaire d’un agent. A la place, le rapport de police a été directement signé par Philippe Giroulle, à l’époque chef de corps faisant fonction à la zone de police d’Ans/Saint-Nicolas.
Or l’ex-homme politique socialiste d’Ans n’habitait pas dans cette maison, dont il était propriétaire, mais qui n’était pas aménagée.
Les enquêteurs ont donc interrogé le fonctionnaire de police et celle de l’administration communale, qui sont visés par une enquête.
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