Mi-décembre, l’échevin de l’Instruction publique, Pierre Stassart (PS) avait été reconnu coupable de prise illégale d’intérêt au bénéfice de son ex-compagne qui aurait été favorisée dans l’obtention d’un poste dans l’enseignement communal. Condamné à un an de prison avec sursis et une amende de 16.000 euros, il a interjeté appel et est donc à nouveau présumé innocent du fait de cette procédure.

Dans un premier temps, le bourgmestre (PS) Willy Demeyer avait annoncé que l’échevin allait rester en fonction tout en se mettant en retrait des instances de la Haute Ecole afin de garantir la sérénité de l’Institution. Mais devant le feu nourri de l’opposition et face au problème que cela posait face à son partenaire de la majorité (le MR), la maïeur a finalement annoncé que le Collège avait pris la décision de transférer les attributions de l’Instruction publique et de la Petite enfance au département du bourgmestre, puis à l’échevin de la Culture, Jean-Pierre Hupkens.

Pierre Stassart, de son côté, avait adressé au bourgmestre un certificat médical d’incapacité “avec prévision d’examens complémentaires”. Le bourgmestre lui a finalement demandé de démissionner officiellement de ses fonctions d’échevin, faute de quoi une motion de méfiance individuelle serait déposée à son encontre et votée lors du prochain conseil communal, le 31 janvier.

D’ici-là, un poste aura probablement été trouvé pour recaser le futur ex-échevin. Lorsqu’ils sont déchus, les échevins n’ont en effet pas droit à des indemnités ou à des allocations de chômage.


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