La grève des bus du TEC Liège-Verviers se poursuit ce lundi matin. La décision concernant la reprise du travail se décidera à l’issue d’une assemblée générale avec les travailleurs convoqués par les organisations syndicales qui se tiendra lundi matin à 09h00 à Robermont.
Les chauffeurs mènent depuis le 29 janvier dernier une grève pour dénoncer les violences et agressions qu’ils subissent. Selon la société, le nombre de faits est passé d’une cinquantaine en 2015 à environ 150 à 2023, mais ne font pas l’objet de plaintes systématiques.
Le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry, s’est entretenu ce vendredi avec les délégations syndicales: “J’ai entendu la colère et le désarroi des travailleurs. Nous avons pu échanger concrètement sur la manière dont ils ressentent les choses. Je suis à leurs côtés et une intervention rapide est nécessaire”, a-t-il concédé, rappelant aussi l’importance de rétablir au plus vite un service de transport public normal . “Je n’oublie pas non plus les usagers qui paient les conséquences d’une minorité de fauteurs de troubles. La situation de blocage prolongée n’est pas acceptable. Il est impératif d’apporter des solutions aux craintes légitimes des chauffeurs pour améliorer la situation pour tous et restaurer la confiance des utilisateurs envers le service public de transport”.
Les autorités analysent les possibilités de renforcer les moyens et les dispositifs de présence policière dans les quartiers les plus touchés: il s’agit de l’une des pistes évoquées afin de faire en sorte que les agressions baissent sur les lignes.
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