Selon plusieurs riverains, l’insécurité monte place Vivegnis – dans le quartier Saint-Léonard- et des faits graves s’y produisent de plus en plus régulièrement. Après les incivilités (rodéos en deux-roues motorisés), les agressions, vols et dégradations on parle maintenant de criminalité. Ainsi, comme nous le relatent des habitants de la place, des faits graves s’y sont produits ce samedi, au point que certains parlent de nuits d’angoisse.
Vers 4h du matin, une violente dispute a éclaté dans un immeuble pour une question de stupéfiants. Réveillés par les cris, plusieurs riverains en ont été témoins. “Le locataire occupant un studio au numéro 34 en a fait une plaque tournante du trafic de stupéfiants, laissant entrer un nombre incalculable de personnes dans cette maison, plusieurs fois par jour depuis des mois“, accusent les voisins. Et, cette nuit-là, la scène aurait été digne d’un film: une droguée se déshabille dans la rue, puis une dispute éclate avant qu’un homme ne bloque la porte avec un panneau de chantier et la jette sur d’autres.
Et ça dégénère encore.”Quatre personnes se sont poursuivies dans la rue pour se faire la peau et s’enfuient juste avant l’arrivée des forces de police“, racontent des témoins de la scène. Passé la visite de la police, qui se montre impuissante, tout reprend de plus belle. Une personne finit par sauter par la fenêtre, un Katana (sabre japonais) couvert de sang est jeté dans la rue et des couteaux sont sortis. Des menaces de mort sont proférées dans la foulée.
Des individus s’enfuient à nouveau avant que les forces de l’ordre ne reviennent avec deux ambulances, car plusieurs personnes sont blessées et “un homme ne bougeait plus depuis 15 minutes. Deux personnes ont dû recevoir des soins avant d’être arrêtés. Plusieurs personnes sont sous mandat d’arrêt. Deux individus se sont échappés par les toits vers la rue Vivegnis“, poursuivent les riverains, qui craignent pour la sécurité d’enfants présents dans l’immeuble en indivision, géré par un cabinet d’avocats, mais en partie squatté.
“Nous avons peur! Nous avons besoin d’aide dans cette situation. Nous guettons maintenant dès qu’il y a un bruit sur la place ou dans la maison voisine. Nous arrivons au bout de ce que nous pouvons supporter depuis plus de 2 ans”, lancent des voisins de l’immeuble à problèmes.
La police confirme les interventions ce jour-là. De leur côté, les habitants (qui se sentent abandonnés) attendent des réactions fortes de la part des autorités, pour mettre fin au climat de peur qui règne dans cette portion de quartier. En tout cas pour certains, et à certaines heures.
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