Ils avaient motivé leur action suite à l’inaction et au manque de volonté politique de refaire les tracés cyclistes existant auparavant après rénovations de voiries et qui n’avaient pas été reprints. Fin février 2019, la police avait arrêté trois militant(e)s cyclistes qui décalquaient au pochoir des pictogrammes au sol, pour marquer un couloir vélos, dans la rue Hors-Château. Identifiées par des caméras et interceptées avec leur matériel, les trois personnes interpellées sont actuellement jugées devant le tribunal correctionnel, après avoir refusé une transaction.
A l’époque, la police indiquait il n’y a jamais eu de bande dédiée spécifiquement aux vélos et que ces derniers étaient autorisés à circuler sur la bande des bus. Depuis lors, la chaussée a été marquée au sol par la Ville comme “rue cyclable”. “Finalement, le marquage pirate qu’on a fait, la Ville l’a avalisé par la suite“, relève du coup l’un des cyclistes poursuivis. De leur point de vue, ils n’ont donc pas mis en danger les usagers de la rue par leur action.
Quoiqu’il en soit, les trois marqueurs pirates “cicloyens” risquent une peine de 46 heures de travail pour entrave méchante à la circulation et dégradation de biens publics. Mais aussi pour avoir peint des graffitis sur des biens immobiliers publics, sans autorisation. Le jugement est attendu le 11 janvier.
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